J’ai été diplômé en 2001
Après avoir suivi une scolarité générale jusqu’au BAC (S option maths), j’ai intégré les classes préparatoires : PCSI en 1ère année puis PSI en 2ème année (nouvelle à ce moment).
Après la 1ère année commune, j’ai choisi la filière « F4 », orientée modélisation (physique et mathématiques appliquées). En 3ème année, j’ai également suivi le master d’Imagerie Médicale en parallèle.
J’ai effectué mon premier stage long au sein du département « analyse véhicules » chez Michelin (suite à discussion avec un intervenant de l’entreprise venu la présenter à l’ISIMA). Ce stage a donné lieu à un sujet pour mon projet de 3ème année.
Mon deuxième stage a eu lieu dans une jeune start-up du domaine de l’Imagerie Médicale (CleRaD).
J’ai été recruté dès ma fin de cursus par la société Michelin, suit à mon stage de 2ème année.
Non, malgré des opportunités intéressantes.
La formation suivie à l’ISIMA m’a donné beaucoup de clefs : à la fois de lecture des problématiques techniques ou humaines, la capacité à rebondir sur de nouveaux sujets grâce aux domaines physiques, outils et langages déjà étudiés. Cela m’a permis d’être rapidement à l’aise et opérationnel dans mon premier emploi, en complément de mes autres expériences et de la formation initiale reçue en entreprise. J’ai par exemple mis à profit les enseignements en automatique et optimisation très rapidement.
Beaucoup de domaine sont abordés autour des applications de l’informatique et de la modélisation. La 1ère année permet à la fois cette vision et d’assurer son choix de parcours. Ensuite, la filière suivie approfondit certains points, avec pour objectifs non pas de tout savoir sur tout, mais de comprendre les différents liens entre (par exemple en filière 4) : mathématiques, physique, algorithmes, langages et ainsi de pouvoir rebondir dans un domaine nouveau ou moins connu. Sans oublier ensuite d’être en mesure de présenter des résultats, de les valoriser et de capitaliser dessus. Cet équilibre entre technique pure, culture (technique ou d’entreprise) et communication est très positif.
Je retiens aussi l’avantage majeur du stage long en 2ème année : pouvoir afficher sur son CV un vrai stage ingénieur de 5-6 mois dès le début de la recherche d’emploi (quelques mois avant la sortie) a été un réel plus. Cela permet d’échanger avec les recruteurs sur au moins un parcours complet dans ce domaine. Porter un bilan sur une première expérience menée à terme, en ayant un peu de recul dessus a été un énorme atout lors des entretiens d’embauche alors même que mon stage de 3ème année n’était qu’entamé.
Je participe environ une fois par an à des rencontres avec des élèves ou futurs élèves de l’ISIMA ; je propose parfois des stages et je reste en contact avec certains enseignants de l’école. J’ai ainsi pu constater que la forme et le contenu évoluaient régulièrement : les locaux ont grandi, de nouveaux enseignants sont arrivés, quelques-uns sont partis. Les filières ont évolué également : création d’une nouvelle filière, refonte des premières… Les contenus des cours suivent une même philosophie mais avec des supports (outils, langages, applications…) qui suivent la marche des technologies et tiennent compte des interactions avec le monde du travail.