Frédéric CHASSAGNE
De quelle promotion êtes-vous issu ?
8e promotion de l’Isima, Septembre 2004
Quel a été votre parcours post bac, avant d’intégrer l’ISIMA ?
J’ai commencé par un DEUG Sciences de la Matière à l’Université Blaise Pascal, avant de bifurquer vers un DUT d’informatique de gestion. J’ai enchainé en intégrant la 1re promotion de Licence Professionnelle d’Informatique Répartie, à l’IUT de Clermont-Ferrand.
Quelle filière avez-vous suivie lors de votre formation à l’ISIMA ?
F5, Réseaux et Télécommunications.
Où avez-vous effectué vos deux stages longs ? Votre stage de 3e année a-t’il donné suite à un recrutement ou vous êtes-vous dirigé vers une autre société ?
J’ai effectué mon stage de 2e année au service informatique de la mairie de Clermont-Ferrand. C’est un point marquant de ma carrière car j’y ai découvert le .net. J’ai toujours à l’esprit ce que m’avait dit le directeur du service, Philippe Bost « Si cela se trouve, un jour, tu enseigneras le .net ». Il avait raison !
Mon stage de 3e année a été un stage de préembauche dans une PME clermontoise de Métrologie : Delta Mu. J’ai pu faire mes armes sur les technologies que j’avais découvertes l’année précédente et que j’enseigne depuis.
Avez-vous effectué une partie de vos études à l’étranger (stage ou semestre d’étude) ?
Non et je le regrette. Même si les possibilités étaient moindres à mon époque, j’aurai pu partir pour un stage. Changer de pays et de culture est une expérience très enrichissante, je l’ai découvert depuis. C’est pour cela que j’encourage vivement les ZZ actuels à partir à l’international afin de grandir. C’est une très bonne chose que l’Isima développe ce genre d’opportunités.
Les enseignements que vous avez suivis à l’ISIMA ont-ils été en adéquation avec votre premier emploi ?
Difficile de répondre à cette question. En partie, oui , mais ce n’est pas le but d’une grande école comme la notre de former à 100% sur un métier. Il est important de donner un spectre large de possibilités à nos ingénieurs. Pour être honnête, je pense qu’environ 30% des enseignements m’ont servis à la sortie de l’école, mais je sais que ce ne sont pas les mêmes 30% qui ont servis à mes camarades de promotion. Cela me rassure !
Quels sont, selon vous, les points forts de la formation ?
La communication et les langues sont vraiment les fondamentaux dont chacun d’entre nous a besoin quoi qu’il fasse à la sortie de l’Isima. Il est important de renforcer nos compétences dans ses domaines, même si je désapprouve le couplage fort entre l’obtention du diplôme et le score TOIEC.
Pour le reste, plus que des enseignements, je pense que la principale force de l’Isima réside dans le melting-pot qui y existe. Etudier avec des camarades de multiples nationalités permet d’appréhender différentes façons de travailler et de résoudre des problèmes.
Les échanges à l’International, les stages et double diplômes permettent à nos étudiants de découvrir le monde et ses différents cultures. La tolérance nait de la différence.
Avez-vous pu constater une évolution de l’école (enseignements ou autres) depuis que vous l’avez quittée pour rentrer dans la vie active ?
Oui, incontestablement. Je ne vais pas forcément parler du passage « préfabriqués » vers « bâtiment en dur », même si symboliquement le changement est important. L’école grandit et change avec son temps. L’apparition des enseignements autours des technologies mobiles et de réalité augmentée en est la preuve. L’Isima grandit dans l’indépendance et suit sa propre voie depuis vingt ans maintenant. J’espère que cela continuera encore longtemps !
Vous êtes un membre actif de l’Anelis (association des anciens étudiants). Quel est pour vous l’importance de cet investissement ?
Nous sommes une grande famille ! Il est capital de le comprendre. Nous sommes tous issus de ce moule et nous en partageons ses valeurs. Dès lors, il me parait normal de participer à l’évolution et la structuration de la maison commune. C’est elle qui nous a fait, nous lui devons.
Il existe un proverbe marocain que j’aime particulièrement et qui dit en substance « Avant d’être une étoile au firmament, sois une lumière dans ta maison ». C’est cela Anelis, construire ensemble la maison commune pour en défendre ses valeurs et poursuivre au dehors, l’œuvre commencée au-dedans.